Écoutez-vous, la paix est en vous.

La liberté commence par la défaite des habitudes de dépendance et de la faible estime de soi.

Si votre corps vous dit d’éviter certaines habitudes, de manger plus sainement, de pratiquer plus souvent… faites-le.

A force de reporter, de s’habituer à ne pas écouter les messages… ce n’est pas seulement votre santé mais aussi votre estime de vous-même que vous sacrifiez.

Si votre tête vous dit de vous éloigner de certaines personnes, de quitter ce travail qui vous mine, de lancer ce projet… faites-le.

Abordez les défis et les obstacles comme des aventures. Appréciez les leçons apprises. N’ayez pas peur du changement.

Ne laissez personne dicter votre destin ou détruire vos rêves.. et surtout pas votre conjoint ou vos parents.

« Un enfant maltraité par ses parents n’arrête pas d’aimer ses parents. Il cesse de s’aimer. » S. Arabi

Ne laissez personne vous tirez vers le bas, ou vous rabaisser. Jamais. Comprenez que celui qui agit ainsi est le plus à plaindre.

Et ne soyez pas trop dur avec vous-même. Nous sommes tous parfaitement imparfaits. Accepter vos faiblesses, n’ayez pas honte d’elles. Toutes vos facettes, à l’image des avatars des déités indiennes, ont de la valeurs, une leçon à tirer, une aventure à mener…

Ne cherchez pas à ressembler à qui que ce soit d’autre que vous. Honorez-vous.

Si vous avez quelque chose à dire, dites-le.
Ne vous souciez pas de ce que les gens pensent. Exprimez votre opinion. On ne peut pas plaire à tout le monde.

Croyez ce que vous voudrez mais n’imposez pas vos convictions à d’autres.

Accepter le passé et ne plus s’y attarder. De l’acceptation viendra l’apaisement. Le passé, pour être transcendé, doit être regardé dans les yeux, avec clairvoyance, sans émotivité, comme analysé sous tous ses angles, et pas seulement le nôtre. Alors il est accepté, comme digéré, les leçons sont apprises, et de là, les chaînes sont rompues.

Ruminer sur ce qui ne peut être changé est une perte de temps et d’énergie incommensurable. De l’acceptation d’une situation inconfortable, viendra le sentiment de sécurité.

C’est avec un esprit calme que viennent les solutions et les bons mots. De ceux qui résolvent et non qui attisent.
On ne résout rien sous le feu de la colère et de l’amertume.

Si votre cœur vous dit de voyager, de passer plus de temps dans la nature, de faire une pause, de lire ce livre, d’être avec cette personne, de lui dire que vous l’aimez… foncez.

Faites ce qui fait briller votre âme. 
Et celles de ceux qui vous entourent.

Vous êtes ce que vous choisissez d’être. 
Croyez en vous-même. Vous êtes aussi fort que vous le croyez.

Personne ne sait ce que vous voulez, à part vous-même. 
Et personne ne sera autant désolé que vous si nous n’y parvenez pas.

Le yoga permet la transformation de l’être; physiquement, puis énergiquement pour atteindre votre conscience.

L’alignement corps, tête et âme s’établit. Alors les reflexions deviennent plus éclairées, le recul plus facile, le jugement plus juste.

L’énergie nous porte. L’estime de soi grandie. La peur disparait.

Souffle après souffle.

« C’est votre pratique qui vous apporte les secrets. Aucun enseignant ne peut vous donner les secrets » Geeta Iyengar

Écoutez-vous.

#lemondededemainvousappartient

// Comment la pratique posturale est devenue la composante essentielle du yoga transnational. // 
(Part.3)

Avec l’arrivée de la photographie, son amélioration et sa démocratisation; c’est la conscience du corps qui apparut. Et avec elle, un engouement mondial pour la culture physique.

Dû à la conviction britannique de l’inférioritéphysique, morale et spirituelle des Indiens (voir posts PART.1 et 2), il devient alors capital de renverser cette idée en représentant les corps indiens non seulement aussi forts que les européens, mais aussi en mesure de vaincre leurs champions. La forme physique devient alors l’expression puissante de la politique culturelle – La culture physique va alors devenir un élément central du programme éducatif en Inde.

Plusieurs types de gymnastiques et de cultures corporelles occidentales se sont retrouvés en Inde britannique où ils ont radicalement touché la conscience physique indienne au cours de cette période (Ling, Sandow, YMCA). Ce qui conduira à la création, ou à la renaissance, de formes d’exercices dits «autochtones» distincts de ces systèmes importés.

«C’est un sacrilège de ne pas posséder un corps fin, bien fait et en bonne santé. Être faible et malade constitue un crime contre soi-même et contre notre pays. Notre propre avenir et celui de votre nation dépendent d’une bonne santé et de suffisamment de force.» Mujumbar, Encyclopédie de la culture physique indienne – 1950

Les différentes formes de pratiques physiques qui prédominent dans le yoga international populaire d’aujourd’hui ont été développées dans un climat d’intense expérimentation et de recherche autour d’un schéma thérapeutique approprié pour les corps et les esprits indiens – tous les indiens, et plus seulement les ascètes ou les religieux.

La vague de la culture physique indienne a été jusqu’à un certain point nationaliste, une sorte de résistance à la domination coloniale, conçue comme un projet visant à restaurer la complétude dans la vie individuelle et collective.

Le corps en tant que symbole de la force, de la capacité et de l’endurance Indienne.

« Dans une large mesure, le yoga postural s’est popularisé au cours de la première moitié du siècle en tant que produit hybride; la rencontre de l’Inde coloniale avec le mouvement mondial de la culture physique. » M. Singleton

Le yoga transnational anglophone est né au sommet d’un enthousiasme sans précédent pour la culture physique, et la signification du mot « yoga » perdra ainsi son sens d’origine dans cette quintessence de la culture physique hindoue, tout en étant la raison essentiel des conditions qui sous-tendent la renaissance du Hatha yoga.

La compréhension du fait que les asanas avaient une fonction essentiellement médicale et curative a eu pour effet de reléguer les spécificités ésotériques du Hatha yoga à une position subsidiaire – ce qui le restera chez certaines lignées, créant ainsi, à long terme, toutes les formes de “fitness yoga” actuelles.

«Les restrictions morales de religion et la mortification de la chair devaient être remplacées, mais le régime physique de l’exercice et la libération du corps et les techniques d’amélioration de soi devinrent des substituts quasi religieux» Sandow

Ces considérations ont créé les conditions permettant aux innovateurs ultérieurs, tels que Krishnamacharya, Kuvalayananda et Yogendra, d’intégrer de manière transparente des éléments de culture physique dans leurs systèmes de yoga pour créer une “rencontre”, redonner son sens au Yoga et ramener le Raja Yoga à la pratique du Hatha – l’Ashtanga Yoga de Patanjali.

Inspiré de YOGA BODY – The origins of modern posture practice – Mark Singleton