L’INTUITION – Ces messages qui nous guident

« L’intuition est un don sacré et la raison, une fidèle servante. Nous avons créé une société qui honore la servante en oubliant le don. » Albert Einstein
 
Le mot intuition vient du latin intueri, qui peut être traduit par « regarder à l’intérieur » ou « contempler ».
 
L’intuition est un mode de connaissance immédiat, une seconde de clairvoyance impromptue, ne faisant pas appel à la raison.
 
Nos intuitions ne sont pas issues de notre mémoire personnelle, mais d’une accumulation d’expériences, de savoirs et de conscience collective stockés dans Anandamaya Kosha (notre corps astral) – d’ou les médiums et shamanes puisent également leurs informations – et qui semblent faire écho jusqu’à Annamaya Kosha (notre corps physique).
 
Elles se manifestent par une petite voix intérieure qui conseille, une certitude qui s’impose ou encore une réaction corporelle plus ou moins intense. Certains vont en tenir compte, d’autres la refouler ou l’ignorer.
 
Il existe en Occident une dichotomie entre le corps et l’esprit; beaucoup d’entre nous ont du mal à écouter les messages qui se manifestent au travers de symptômes physiques; comme la fatigue, l’influence de la lune… le mal-être ou la maladie.
La pratique posturale du Yoga est là, entre autre, pour recréer ce lien, revenir à l’écoute des messages du corps, et donc (re)devenir réceptif aux intuitions; where it « feels right ».
 
L’intuition est pourtant une faculté à la portée de tous, à condition d’y travailler, et d’y croire.
 
C’est la science du Samkhya Yoga: « Manas (le mental) perçoit en nous le purusha (notre divinité), grâce à l’intuition. » P. Mukherjee
 
Notre mental produit environ 80 000 pensées par jour, qui viennent brouiller notre intuition et nos ressentis profonds. Par la pratique du Yoga, du silence, nous apprenons à donner de moins en moins d’importance à notre mental et affinons au fil du temps notre sensibilité.
 
Le monde mental intuitif, mahah-loka, est, ce que Sri Aurobindo a nommé, le monde supra-mental : « L’intuition a un quadruple pouvoir. Le pouvoir de voir la vérité ou pouvoir d’inspiration, le pouvoir de toucher la vérité et de saisir immédiatement sa signification et le pouvoir de discerner correctement et automatiquement la relation adonnée et exacte qui relie les vérités entre elles… »
 
Le don d’intuition, de prophétie et de voyance procède d’Ajna Chakras, le 6eme chakras; le fameux 3eme oeil, lié à Anandamaya Kosha.
Ajna est en lien avec la glande pinéale (et pituitaire) capable de fabriquer elle-même la DMT dans un certain état de cohérence cérébrale – un fonctionnement hyper-évolué de notre cerveau pouvant traiter des informations accessibles à notre inconscient.
 
Rechercher le lien avec notre corps et son écoute – par la pratique posturale et le pranayama, tout en augmentant notre niveau vibratoire afin d’accéder à un niveau permettant la cohérence cérébrale requise – ce qu’est la méditation, et in fine les états de samadhi; c’est ce que la pratique du yoga nous offre.
 
Mais pour mettre toutes ses chances afin d’augmenter son niveau vibratoire, il faut éviter tout ce qui a une faible fréquence vibratoire; le stress est le pire ennemi de l’intuition, comme la colère, la peur, la rancoeur… la mal-bouffe, les excitants, certains médicaments… la léthargie… Et bien sûr, il faut pratiquer régulièrement.
 
Alors… à vous de jouer maintenant ! 😉🙏🏽💛
 
« La genèse n’est pas achevée. il nous faut prendre conscience de nous-mêmes et de l’univers. Il nous faut, dans la nuit du monde, jeter des passerelles. » Antoine de St-Exupéry

Ce qui s’apprend sur le tapis, nous rend meilleur

« Practice and all is coming. »

 

À force de se placer sur son tapis alors que certaines pensées nous trouvent toutes sortes de raisons de faire autre chose,

On apprend que l’on peut maîtriser ses pensées et qu’elles ne nous définissent pas.

Lorsqu’on ne cherche pas à passer une posture en force et que l’on respecte ses limitations physiques, ou mentales, du jour, sans se juger, ni se comparer, dans l’acceptation de ce qui est (Santosha)

On apprend à faire preuve d’attention et de non violence envers soi-même (Ahimsa).

Lorsqu’on ne se soucis pas d’une posture que l’on ne sait pas faire aussi bien qu’un autre, ou que l’on ne maitrise plus,

On apprend à se détacher d’une certaine image de soi, d’un souvenir…, du désir de posséder.(Aparigraha)

Lorsque l’on sent venir les progrès, ou que l’on parvient à s’établir dans une posture qui nous échappait jusqu’alors,

On apprend que tout est possible du moment qu’on y met des efforts soutenus et réguliers (Tapas).

Lorsqu’on installe une certaine hygiène de vie (Saucha) par respect pour sa pratique,

On apprend à se respecter soi-même.

Lorsqu’on s’observe dans la pratique, en simple témoin des moments de réticence, de lassitude, d’excitation ou de peur qui peuvent advenir,

On apprend à se connaitre, et petit à petit à se dépasser (Svadhyaya)

Lorsque la pratique est finie, on se sent aligné(e). Le corps est puissant. L’esprit est apaisé.

On apprend que l’on peut être en contrôle de son bien-être.

Par la pratique sans retenu, un état d’unité émerge.

On apprend, au fil des pratiques, qu’en s’abandonnant avec confiance, en cessant de tout intellectualiser, on trouve la paix.

Un tout cohérent se forme au fil des pratiques, de la compréhension de tel principe, ou de la rencontre avec un moment de silence.

 

Pratiquez, et le reste suivra.

Du coeur. Toujours.