La création de l’univers / Shiva & Shakti

La création de l’univers / Shiva & Shakti

Avant le Big Bang qui créa l’univers, il n’y avait que la réalité profonde que les physiciens appellent le Champ Unifié. Dans les Upanishads, ce Champ Unifié est appelé Brahman – La conscience infinie. La conscience infinie est comme un miroir reflétant tout.

Mais un miroir ne peut rien refléter dans un univers vide, alors le Brahman fit apparaître l’univers pour déployer sa réflectivité, ou « qualité de conscience ».

Pour faire émerger l’univers, le Brahman devait devenir polaire. Afin de manifester son potentiel infini et sa créativité divine, le Brahman a développé deux pôles.

Un pôle restera pure conscience et pure connaissance, et restera éternellement inchangé dans le processus que subissait l’autre pôle – c’est l’aspect transcendant de la divinité représenté par Lord Shiva – observant le monde du haut du mont Meru.

L’autre pôle est le Dieu immanent, qui est cet aspect du Brahman que nous pouvons observer et qui est représenté par la déesse Shakti – le pôle dynamique, en perpétuel changement.

Shakti, à l’origine, existait sous forme d’énergie pure, ou de Prana. A partir de l’état d’énergie pure, Shakti a alors commencé à vibrer et à évoluer vers des schémas vibratoires plus complexes, tels que des ondes sonores, des ondes lumineuses et des ondes de pensée. Ces ondes et ces schémas vibratoires, se cristallisant de plus en plus densément, ont manifesté toutes les étoiles, galaxies, univers, atomes, structures moléculaires, tous les éléments chimiques et leurs isotopes, ainsi que l’air, le feu, l’eau et la Terre.

Il est important de comprendre que la manifestation de la création, de la conscience pure, de l’intelligence et de l’énergie jusqu’à l’élément le plus dense de la terre et de la matière, s’est produite au moyen de schémas vibratoires et d’ondes. Ainsi, l’univers entier, et tous les univers, sont constitués de plusieurs couches de schémas vibratoires, qui permettent à l’énergie de se cristalliser en matière.

Shakti crée, soutient et absorbe toute création. Patanjali l’appelle Prakrti, ce qui signifie procréatrice. La première évolution de la force créatrice divine (prakrti) est l’intelligence cosmique (buddhi) et de là, à travers l’espace (akasha), l’air (vayu), le feu (agni), l’eau (apas) et finalement dans la terre (prithvi). Ces six étapes constituent la vision yogique de la manifestation du cosmos.

Ces mêmes six étapes sont également reproduites dans le corps humain et l’être humain.

Le microcosme de l’être humain est une réplication du macrocosme de l’univers.

Ainsi, dans un mouvement descendant, Shakti créa ses six étapes de cristallisation dans le corps humain. De la conscience vers l’intelligence (buddhi) représentée par Ajna Chakra (le 3eme oeil), Shakti continua sa descente, prononçant ainsi six ondes sonores (Bija) et créa ainsi les chakras de l’être humain. À la fin de ce processus, la Grande Déesse devint dormante dans le chakra de base (Muladhara chakra) à la base de la colonne vertébrale.

Généralement, nous parlons d’elle en tant que Shakti lorsque nous la considérons comme la créatrice du monde, considérée comme descendante. Lorsque nous la réveillons et la guidons vers le haut le long de la colonne vertébrale, nous l’appelons Kundalini, celle qui est enroulée. Elle repose à la base de la colonne vertébrale et attend d’être réveillée pour libérer le potentiel divin de chaque être. Quand elle est créativité divine, elle s’appelle généralement Prakrti, et comme force vitale, elle s’appelle Prana; Cependant, tous ces termes décrivent uniquement le Dieu immanent – un des 2 pôles de Brahman, la divinité.

Il est important de comprendre la Kundalini non pas comme un courant puissant et anonyme, mais comme le potentiel divin le plus profond en vous, en tant qu’expression de la force créatrice infinie; le Divin Féminin.

Lord Shiva quant à lui, est en nous également, ou plutôt juste au dessus, simple témoin. Il est Atman observant vers le bas, du chakra couronne, le 7éme, Sahasrara Chakra – conscient de toutes actions et pensées.

C’est la ré-union divine de Shiva et Shakti – La montée de l’énergie vers la conscience, vers le chakra couronne – que nous recherchons dans la science du Yoga, pour une parfaite connaissance de soi, de l’univers et des lois qui la régissent.

Inspiré de Gregor Maehle « Meditation » et « The Intermediate Series »

#laphysiquequantiquenestpasloin

Écoutez-vous, la paix est en vous.

La liberté commence par la défaite des habitudes de dépendance et de la faible estime de soi.

Si votre corps vous dit d’éviter certaines habitudes, de manger plus sainement, de pratiquer plus souvent… faites-le.

A force de reporter, de s’habituer à ne pas écouter les messages… ce n’est pas seulement votre santé mais aussi votre estime de vous-même que vous sacrifiez.

Si votre tête vous dit de vous éloigner de certaines personnes, de quitter ce travail qui vous mine, de lancer ce projet… faites-le.

Abordez les défis et les obstacles comme des aventures. Appréciez les leçons apprises. N’ayez pas peur du changement.

Ne laissez personne dicter votre destin ou détruire vos rêves.. et surtout pas votre conjoint ou vos parents.

« Un enfant maltraité par ses parents n’arrête pas d’aimer ses parents. Il cesse de s’aimer. » S. Arabi

Ne laissez personne vous tirez vers le bas, ou vous rabaisser. Jamais. Comprenez que celui qui agit ainsi est le plus à plaindre.

Et ne soyez pas trop dur avec vous-même. Nous sommes tous parfaitement imparfaits. Accepter vos faiblesses, n’ayez pas honte d’elles. Toutes vos facettes, à l’image des avatars des déités indiennes, ont de la valeurs, une leçon à tirer, une aventure à mener…

Ne cherchez pas à ressembler à qui que ce soit d’autre que vous. Honorez-vous.

Si vous avez quelque chose à dire, dites-le.
Ne vous souciez pas de ce que les gens pensent. Exprimez votre opinion. On ne peut pas plaire à tout le monde.

Croyez ce que vous voudrez mais n’imposez pas vos convictions à d’autres.

Accepter le passé et ne plus s’y attarder. De l’acceptation viendra l’apaisement. Le passé, pour être transcendé, doit être regardé dans les yeux, avec clairvoyance, sans émotivité, comme analysé sous tous ses angles, et pas seulement le nôtre. Alors il est accepté, comme digéré, les leçons sont apprises, et de là, les chaînes sont rompues.

Ruminer sur ce qui ne peut être changé est une perte de temps et d’énergie incommensurable. De l’acceptation d’une situation inconfortable, viendra le sentiment de sécurité.

C’est avec un esprit calme que viennent les solutions et les bons mots. De ceux qui résolvent et non qui attisent.
On ne résout rien sous le feu de la colère et de l’amertume.

Si votre cœur vous dit de voyager, de passer plus de temps dans la nature, de faire une pause, de lire ce livre, d’être avec cette personne, de lui dire que vous l’aimez… foncez.

Faites ce qui fait briller votre âme. 
Et celles de ceux qui vous entourent.

Vous êtes ce que vous choisissez d’être. 
Croyez en vous-même. Vous êtes aussi fort que vous le croyez.

Personne ne sait ce que vous voulez, à part vous-même. 
Et personne ne sera autant désolé que vous si nous n’y parvenez pas.

Le yoga permet la transformation de l’être; physiquement, puis énergiquement pour atteindre votre conscience.

L’alignement corps, tête et âme s’établit. Alors les reflexions deviennent plus éclairées, le recul plus facile, le jugement plus juste.

L’énergie nous porte. L’estime de soi grandie. La peur disparait.

Souffle après souffle.

« C’est votre pratique qui vous apporte les secrets. Aucun enseignant ne peut vous donner les secrets » Geeta Iyengar

Écoutez-vous.

#lemondededemainvousappartient

// Comment la pratique posturale est devenue la composante essentielle du yoga transnational. // 
(Part.3)

Avec l’arrivée de la photographie, son amélioration et sa démocratisation; c’est la conscience du corps qui apparut. Et avec elle, un engouement mondial pour la culture physique.

Dû à la conviction britannique de l’inférioritéphysique, morale et spirituelle des Indiens (voir posts PART.1 et 2), il devient alors capital de renverser cette idée en représentant les corps indiens non seulement aussi forts que les européens, mais aussi en mesure de vaincre leurs champions. La forme physique devient alors l’expression puissante de la politique culturelle – La culture physique va alors devenir un élément central du programme éducatif en Inde.

Plusieurs types de gymnastiques et de cultures corporelles occidentales se sont retrouvés en Inde britannique où ils ont radicalement touché la conscience physique indienne au cours de cette période (Ling, Sandow, YMCA). Ce qui conduira à la création, ou à la renaissance, de formes d’exercices dits «autochtones» distincts de ces systèmes importés.

«C’est un sacrilège de ne pas posséder un corps fin, bien fait et en bonne santé. Être faible et malade constitue un crime contre soi-même et contre notre pays. Notre propre avenir et celui de votre nation dépendent d’une bonne santé et de suffisamment de force.» Mujumbar, Encyclopédie de la culture physique indienne – 1950

Les différentes formes de pratiques physiques qui prédominent dans le yoga international populaire d’aujourd’hui ont été développées dans un climat d’intense expérimentation et de recherche autour d’un schéma thérapeutique approprié pour les corps et les esprits indiens – tous les indiens, et plus seulement les ascètes ou les religieux.

La vague de la culture physique indienne a été jusqu’à un certain point nationaliste, une sorte de résistance à la domination coloniale, conçue comme un projet visant à restaurer la complétude dans la vie individuelle et collective.

Le corps en tant que symbole de la force, de la capacité et de l’endurance Indienne.

« Dans une large mesure, le yoga postural s’est popularisé au cours de la première moitié du siècle en tant que produit hybride; la rencontre de l’Inde coloniale avec le mouvement mondial de la culture physique. » M. Singleton

Le yoga transnational anglophone est né au sommet d’un enthousiasme sans précédent pour la culture physique, et la signification du mot « yoga » perdra ainsi son sens d’origine dans cette quintessence de la culture physique hindoue, tout en étant la raison essentiel des conditions qui sous-tendent la renaissance du Hatha yoga.

La compréhension du fait que les asanas avaient une fonction essentiellement médicale et curative a eu pour effet de reléguer les spécificités ésotériques du Hatha yoga à une position subsidiaire – ce qui le restera chez certaines lignées, créant ainsi, à long terme, toutes les formes de “fitness yoga” actuelles.

«Les restrictions morales de religion et la mortification de la chair devaient être remplacées, mais le régime physique de l’exercice et la libération du corps et les techniques d’amélioration de soi devinrent des substituts quasi religieux» Sandow

Ces considérations ont créé les conditions permettant aux innovateurs ultérieurs, tels que Krishnamacharya, Kuvalayananda et Yogendra, d’intégrer de manière transparente des éléments de culture physique dans leurs systèmes de yoga pour créer une “rencontre”, redonner son sens au Yoga et ramener le Raja Yoga à la pratique du Hatha – l’Ashtanga Yoga de Patanjali.

Inspiré de YOGA BODY – The origins of modern posture practice – Mark Singleton

// Comment la pratique posturale, issue d’ascétiques renonçants craints et méprisés, est devenue la composante essentielle du yoga transnational. // 
(Part.2)

À la fin du XIXe siècle, les érudits voient négativement les pratiques du hatha yogin au cours de la période cruciale qui a précédé les premières reformulations du yoga pour un public moderne.

Perçus comme dissolus et profanes, ces groupes de yogin ont été accueillis avec perplexité et hostilité par les premiers observateurs européens. La performance des austérités posturales yogiques était l’emblème le plus visible et le plus vanté de la folie indienne, et à mesure que les yogis utilisaient de plus en plus l’exhibitionnisme comme moyen de subsistance, cette association se consolida dans l’imaginaire populaire.

Le dégoût européen pour les yogis n’était pas simplement dû à des sensibilités morales offensées: les yogis étaient aussi des gens difficiles à mettre en ordre. Du XVe siècle aux débuts du XIXe siècle, des groupes hautement organisés de yogis militarisés contrôlaient les routes commerciales à travers le nord de l’Inde, devenant si puissants au XVIIIe siècle qu’ils pouvaient défier l’hégémonie économique et politique de la Compagnie des Indes Orientales.

C’est donc bien en raison de cette association avec la terreur mercenaire yogi et les contorsions du fakir mendiant, que la pratique du hatha yoga (dont la plus visible était l’asana) a été exclue du renouveau du yoga initié par Vivekananda, comme étant l’aspect le plus inférieur du yoga.
Vivekananda était assailli par l’inquiétude de garder un visage respectable. «L’image menaçante du sannyasin-fakir« n’avait pas sa place dans cette reconstruction de «l’héroïsme spirituel», trop en contraste avec les praticiens contemplatifs et dévoueurs du «vrai» yoga.

Mais entre temps, d’autres, comme Vasu puis Basu, Dayananda ou Paul, étaient en train de planter les racines du hatha yoga médical, convaincus de l’utilité et des immenses avantages du Hatha Yoga.
L’intention de Vasu dans son ouvrage de 1915 n’est pas simplement de décrier les hatha yogins mais de créer un idéal de ce que devrait être un véritable pratiquant du yoga, un idéal bien informé, alliant les valeurs scientifiques, rationnelles et «classiques» de l’époque. 
Il y affirme le statut scientifique et médical du yoga tantrique, «on donne une meilleure anatomie dans les tantras que dans les ouvrages médicaux». Selon lui, Siva Samhita décrit «plusieurs ganglions et plexus du système nerveux et prouve que les Hindous connaissaient bien la moelle épinière, le cerveau et le système nerveux central.»

L’impératif scientifique exprimé par S.C. Vasu, le Major Basu et N.C Paul, mais aussi par Dayananda, représente un nouveau départ pour le yoga et le tantra suivant des lignes scientifiques et rationnelles, et définit le programme d’étude scientifique des phénomènes de yoga tout au long du XXe siècle. Les traductions, transposées avec du matériel médical et scientifique, marquent un tournant dans la promulgation populaire du hatha yoga en tant que science médicale.

Aujourd’hui, des thérapies ou des médecins recommandent le yoga à des millions de personnes, ce qui est à bien des égards une conséquence tardive de l’assimilation du yoga à la science médicale qui a débuté au début du XIXe siècle.

Issu de « Yoga Body – The origins of modern posture practice » Mark Singleton

#letsbeclear

// Comment la pratique posturale, issue d’ascétiques renonçants craints et méprisés, est devenue la composante essentielle du yoga transnational. //
(part.I)

Trois décennies se sont écoulées entre l’exposition de Vivekananda sur le yoga à New york (1896), et l’arrivée du hatha yoga en tant que composante essentielle de la pratique du yoga.

Vivekananda a émergé dans un climat très méfiant envers le yogi, en particulier le pratiquant de hatha yoga. Un sentiment anti-hatha qui empêchait initialement les asanas de renouer avec le yoga et créa les conditions dans lesquelles le hatha yoga fut transformé en culture physique par beaucoup.

Les Yogins, à cette époque, étaient plus susceptibles d’être identifiés à la magie noire, à la sexualité perverse et à l’impureté alimentaire – un groupe social de renonciateurs itinérants connus pour leur comportement peu recommandable et parfois violent, leur mendicité et leurs austérités extravagantes.

Le corpus du hatha yoga n’est pas doctrinalement complet et n’appartient à aucune école de pensée indienne. il est néanmoins étroitement associé à Goraksanath et à son maître, Matsyendranath, à qui l’on attribue la fondation du Saiva Nath sampradaya (12e s.) – les yogins.

Les érudits sanskrit de cette période avaient tendance à admirer ce qu’ils considéraient comme les aspects rationnel, philosophique et contemplatif du yoga tout en condamnant les pratiques ascétiques étranges des yogins.

Et face aux britanniques, ce sont les Nath yogins, qui ont été le premier grand groupe religieux à s’organiser militairement. En effet, ils sont devenus si influents et puissants en tant que «force surnaturels de l’Inde médiévale» qu’ils ont été identifiés comme une menace pour les intérêts économiques britanniques.

Les yogins étaient donc méprisés plutôt que respectés; considérés comme des agent de pollution rituelle pour les hindous de caste.

Ce statut est un facteur clé dans l’exclusion du yogi de la renaissance indienne du début du 20ème siècle.

Ce sont les travaux de Sri Yogendra (1897-1989) et Swami Kuvalayananda (1883-1966) basés à Bombay, ainsi que les enseignements de T. Krishnamacharya (1888-1989) et de ses désormais célèbres disciples de Mysore, qui ont joué un rôle déterminant dans le fait d’amener les asanas hatha yogiques à la vue du public. C’est en grande partie grâce à leurs efforts et à ceux de leurs disciples que la pratique posturale est maintenant si importante dans les cercles transnationaux de yoga.

La pratique des asanas dans les yogas transnationaux ne résulte pas d’une lignée directe et ininterrompue de hatha yoga. Bien qu’il soit exagéré d’affirmer que le yoga postural moderne n’a aucun rapport avec la pratique des asanas dans la tradition indienne, il s’agit d’une relation d’innovation et d’expérimentation radicales. C’est le résultat d’une adaptation aux nouveaux discours de la culture physique résultant de la rencontre de l’Inde avec la modernité.

Dès la moitié du XXe siècle, on observe une croissance phénoménale de l’intérêt populaire pour le yoga en Occident et par la montée en puissance de plusieurs systèmes axés sur la posture. Au cours des années 1950, une prolifération de manuels pratiques, tels que ceux du disciple de Krishnamacharya, Indra Devi, promettait une santé et une jeunesse irréprochables à travers une version radicalement laïcisée et médicalisée du yoga. Les culturistes américains tels que M. America, Walt Baptiste, ont également contribué à harmoniser davantage le yoga avec les notions occidentales de sport et d’exercice. Les travaux de Theos Bernard et Iyengar ont également eu une grande influence.

Dans les années 1960, l’essor du mouvement hippy a attiré l’attention du yoga sur une génération à la recherche de philosophies et de modes de vie alternatifs.
L’attention accrue des médias a rapproché le yoga du grand public et des séries télévisées telles que Yoga for Health de Richard Hittleman (première diffusion en 1961), encourageait déjà beaucoup de personnes à adopter le yoga basé sur la posture dans le confort de leur propre maison.

Les années 1970 et 1980 ont été une période de consolidation pour le yoga en Occident avec la création et l’expansion d’un nombre important d’écoles et d’instituts dédiés.

Au milieu des années 90, le yoga basé sur la posture était devenu complètement acculturé dans de nombreuses villes occidentales, transformant le yoga en une entreprise commerciale importante, avec des niveaux croissants de commercialisation et de marchandisation.

Réf. Singleton, Seth Powell, Samuel

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