Ce qui s’apprend sur le tapis, nous rend meilleur
« Practice and all is coming. »
À force de se placer sur son tapis alors que certaines pensées nous trouvent toutes sortes de raisons de faire autre chose,
On apprend que l’on peut maîtriser ses pensées et qu’elles ne nous définissent pas.
Lorsqu’on ne cherche pas à passer une posture en force et que l’on respecte ses limitations physiques, ou mentales, du jour, sans se juger, ni se comparer, dans l’acceptation de ce qui est (Santosha)
On apprend à faire preuve d’attention et de non violence envers soi-même (Ahimsa).
Lorsqu’on ne se soucis pas d’une posture que l’on ne sait pas faire aussi bien qu’un autre, ou que l’on ne maitrise plus,
On apprend à se détacher d’une certaine image de soi, d’un souvenir…, du désir de posséder.(Aparigraha)
Lorsque l’on sent venir les progrès, ou que l’on parvient à s’établir dans une posture qui nous échappait jusqu’alors,
On apprend que tout est possible du moment qu’on y met des efforts soutenus et réguliers (Tapas).
Lorsqu’on installe une certaine hygiène de vie (Saucha) par respect pour sa pratique,
On apprend à se respecter soi-même.
Lorsqu’on s’observe dans la pratique, en simple témoin des moments de réticence, de lassitude, d’excitation ou de peur qui peuvent advenir,
On apprend à se connaitre, et petit à petit à se dépasser (Svadhyaya)
Lorsque la pratique est finie, on se sent aligné(e). Le corps est puissant. L’esprit est apaisé.
On apprend que l’on peut être en contrôle de son bien-être.
Par la pratique sans retenu, un état d’unité émerge.
On apprend, au fil des pratiques, qu’en s’abandonnant avec confiance, en cessant de tout intellectualiser, on trouve la paix.
Un tout cohérent se forme au fil des pratiques, de la compréhension de tel principe, ou de la rencontre avec un moment de silence.
Pratiquez, et le reste suivra.
Du coeur. Toujours.