La méditation est un état de conscience à part entière, reconnaissable à une activité cérébrale proche du repos et de la relaxation. Les ondes alpha prédominent, la part de béta diminue.
Loin d’un état de somnolence, il s’agit plus de mêler sérénité et concentration, d’équilibrer, d’harmoniser le système nerveux autonome, l’activité cérébrale analytique d’un coté et holistique de l’autre, les méridiens (nadis) Ida et Pingala.
De cette harmonie, de cette cohérence se créer l’état de méditation appelé par certains: éveil paradoxal ou hyper-conscience.
La méditation peut être superficielle mais aussi très profonde.
Plus vous passez de temps à l’écoute de vous-même, plus cela devient facile de se placer dans cet état et d’en faire une expérience de plus en plus profonde.
Ça commence comme un rendez-vous intime: un apprentissage de la quiétude, de la sérénité, d’un état de bien-être juste entre vous et vos ondes cérébrales.
Un temps pour soi que l’on devrait instaurer au même titre que le brossage de dents tant nous vivons dans une société qui génèrent en nous la sur-activation de notre hémisphère gauche (analytique) et de notre système nerveuse sympathique, celui du « Fight or Fligh », celui qui génèrent en nous les hormones du stress et tout ce que cela implique.
La méditation même superficielle rééquilibre.
En devenant plus profonde, les supports de concentration devenant plus complexes, on parvient à un état de concentration qui nous plonge dans une insensibilité apparente aux stimuli extérieurs, nos sens sont en suspens (pratyahara).
Le temps est suspendu, l’appréciation de notre corps dans l’espace avec…
Les sens en suspens cela signifie que notre énergie n’est plus portée vers le monde extérieur mais vers notre monde intérieur. Concentré en un point, la suspension se fait aussi au niveau des hormones, pensées, émotions (kleshas), réflexes… et donc des mémoires (conditionnements) ancrées (samaskara).
Un autre monde s’ouvre à vous.
Dans cet état paradoxal, tout parait simple. Rien ne semble pouvoir nous atteindre.
Se laisser porter, ne pas avoir peur de cet inconnu, observer…
L’état devient propice à des pensées n’émanant pas de nos mémoires.
Faire taire le mental (manas) pour laisser la place à d’autres forme de pensées (Buddhi).
Les intuitions nous traversent. Inspiration et compréhension du monde, s’ouvrent à nous avec conviction et évidence… et avec un apaisement certain.
Ce qui est important, c’est la qualité de l’expérience du méditant.
Pas d’attente possible.
Curiosité, sincérité, joie.
Donnez-vous le temps.
With Love.